(tiens, j'en avais oublié un)
Ouh là. Ouais. Ben, voilà.
Non mais ce qu'il y a de bien quand même avec cet épisode, c'est qu'il nous raconte toute son histoire dans ses 20 premières secondes: Ianto, derrière ses barreaux (sic) regarde les autres faire mumuse en l'ignorant royalement. Donc c'est l'épisode où le mec qui ne joue pas avec la bande, qui ne sort pas avec la bande, qui ne se sent pas faire partie de la bande, va faire une grosse couillonerie qui ne pourrait être pardonnée par personne d'autre qu'un zami. A la fin de l'épisode, la bande se rend compte qu'il existe, lui pardonne, youpi, il est aimé, il peut s'en retourner faire son café. Evidemment, sa couillonnerie lui aura dans l'idéal fait un trou dans le coeur vu qu'il faut bien ça pour faire couler la larmichette du fin fond du canapé.
Du coup on pourrait éventuellement s'arrêter une fois passées ces 20 premières secondes (fort bien filmées soit dit en passant) mais on raterait des trucs utiles quand même, comme le fait de savoir que certains modèles de Cybermen étaient fournis avec une paire de seins et qu'il ne fait pas bon être livreur de pizza à Cardiff.
Enfin, je crois que ça m'aurait déjà un peu gonflé en tant normal mais que le fait que j'ai jamais été supra copine ni avec Ianto, ni avec son interprète, ça a encore moins aidé (et en fait en revoyant cet épisode je me rend compte que c'est peut-être pour beaucoup de la faute à cet épisode très précisément, cette inimitié avec personnage et acteur qui est toujours là des années plus tard. On partait pas du bon pied là, y avait un sacré boulot à faire. J'y croyais tellement que j'en ai éclaté de rire à un moment donné, je sais plus bien quand).
Mais bouh làlà, que c'est bateau et maladroit tout ça! La seule grosse vraie surprise de l'épisode aura été de découvrir la méthode de bouche-à-bouche de Jack. Ca donnerait presque envie d'aller se noyer dans le hub tout ça (je sais pas d'où sort ce "presque" d'ailleurs, ça donne complètement envie d'aller se noyer dans le hub)