Youhou, l'image d'entête elle pète! Merci pour la ficheuh!!
-What time is it?
-Tuesday.
Les séries procédurières, au départ, c'est pas ma tasse d'Earl Grey. Du coup sans surprise la première demi-heure qui nous fait une jolie démonstration en tribunal m'a paru traîner pas mal. Mais j'aimais bien, déjà, qu'on nous présente les effets de la chose sur la vie personnelle de Will. Et j'aime bien la façon dont s'est fait, sans être alourdi de mots. Pas de loongues scènes de parlotte inutile, il suffit d'un coup d'oeil sur un dossier laissé en coin de table avant de partir suivi d'une course pour le récupérer pour que l'on comprenne. Ce regard honteux du type qui n'arrive pas à être vraiment là, aussi fort qu'il le voudrait, quand seule sa famille devrait compter. Ca suffit.
Puis ça part en frite méchant et ouh la vache. Déjà j'ai enfin rencontré le fameux "type à la fenêtre" dont ma timeline twitter m'a tant parlé
. Et puis surtout j'ai été happée par la rapidité de la descente. Parce que ça n'est pas que fondamentalement on ne s'attende pas aux événements, mais je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'ils arrivent aussi vite, avec aussi peu de préavis et dans une telle violence. Ce moment où il rentre et... j'en ai fait un décrochage de mâchoire. Ça m'a semblé complètement irréel parce que si brusque. Ce qui est assez ironique vu que c'est justement ça qui le rend plus réel: dans la vraie vie ça nous tomberait aussi sur le coin du nez sans prévenir.
Mais parce que je pensais vraiment que ce côté stalker ferait un nœud d'intrigue important sur plusieurs épisodes, j'ai réellement été prise de court de le voir éclater aussi vite de cette façon là.
Et cette tension entre les 2 avocats qui nous a été à peine plus qu'esquissée ici nous livre la promesse d'un tango étourdissant pour la suite....